Cécile Colman

Croyances limitantes je vous hais

Les mots, Les maux. Un petit homophone pour vous raconter.

Souvent, les curieux du développement personnel qui n’y ont pas encore mis les pieds me demandent « allez dis nous, c’est quoi le truc le plus commun rencontré lors de tes coachings » ? Au risque de décevoir peut-être, pas besoin de raconter « un truc de ouf » pour dire que chacun se reconnaitra et se sentira concerné par la question.. !

D’ailleurs le top N°1 fait la fortune de quelques bons écrivains en librairie…

L’un des principal frein au changement est très ancré en chacun de nous parce qu’il remonte loin dans notre enfance ! Je ne vous apprends rien je crois.

Souvenez-vous des petites phrases acides entendues par ci par là venant de vos parents, votre famille, vos profs, vos copains, vos ennemis…et même parfois des inconnus dans la rue vous criant des insultes ?

Ces mots dits sous la colère mal gérée, la rancune mal digérée, la revanche, la jalousie, la défaite, la déception, les peurs… rien de très beau mais d’assez humain finalement. Ça y est ? vous y êtes ? On a tous une valise pleine de phrases assassines, de croyances limitantes qui résonnent encore dans notre mémoire et qui joue leur partition lorsque l’audace frappe à notre porte. Et qui prend le pouvoir à ce moment là ? le petit diablotin niché qui répète ‘tu es… tu es… tu es… ».

Si je fais moi même cet exercice, je me rappelle très bien ma mère m’assommer de « AAAttention » pour tout et n’importe quoi. Cela m’a forgé petit à petit une croyance que ma vie était dangereuse et que je risquais sans cesse quelque chose. Ma Réaction alors ? si je dois faire attention, alors je n’y vais pas.. A trop entendre cela, j’ai développé une peur de l’eau. Jusqu’au jour où quelqu’un m’ a demandé « tu as failli te noyer ? tu ne sais pas nager ? tu as un vécu un trauma pour avoir aussi peur de l’eau ? ». Non, rien de tout cela en fait. En cherchant dans ma mémoire, cette croyance que l’eau était dangereuse, j’ai compris que je l’avais entendu toute ma vie. De ma mère… et c’était Son trauma personnel. C’est à partir de ce moment là que j’ai pu commencé à travailler …Et j’ai enfin pu changer LA chose de ma vie qui m’handicapait.

Souvent tu n’y penses pas, prisonnier de tes croyances anciennes. Mais presque toujours tu as le choix : parler ou bouder, construire ou détruire, grogner ou sourire – Christophe André

Mais il a raison, on a toujours le choix.

Croire en nous-même ou préférer donner le pouvoir au regard de l’autre ?

Qui doit-on nourrir ?

Qui est le plus important ?

Qui est votre meilleur(e) ami(e) ?

VOUS.

CROYEZ EN VOUS.